Les principales places boursières nord-américaines ont terminé dans le rouge vendredi, les investisseurs profitant d'une séance particulièrement calme pour engranger des profits alors que les indices restent proches de niveaux record.
Sur Bay Street, le S&P/TSX, l’indice phare de la Bourse de Toronto, a retraité de 10,79 points, ou de 0,09% à 12 542 points.
À New York, l'indice élargi Standard & Poor's 500 a perdu 0,36%, ou 6,06 points, à 1 691 points.
Pendant ce temps, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average a cédé 0,47% ou 72,81 points à 15 425 points, tandis que le Nasdaq, à dominante technologique, a reculé de 9,01 points, ou 0,25%, à 3.660,11 points.
Wall Street était parvenue jeudi à reprendre un peu d'élan pour mettre fin à une série de trois séances de recul d'affilée après les sommets atteints par les indices vendredi dernier mais a finalement terminé la semaine sur une note négative.
"On pourrait s'inquiéter de cette chute, mais les volumes d'échanges étaient tellement faibles qu'il est difficile d'en tirer une quelconque conclusion", a remarqué Jack Ablin, de BMO Private Bank.
"Personne n'est vraiment très actif sur le marché", a confirmé Gregori Volokhine de Meeschaert New York. A l'issue d'une semaine sans élément capable d'inciter les investisseurs à s'engager franchement sur le marché, ceux-ci "en profitent pour prendre des profits sur des indices qui sont par ailleurs en hausse de près de 20% depuis le début de l'année", a-t-il expliqué.
De plus "le S&P 500 a de nouveau échoué ce matin à franchir la barre des 1.700 points, qui devient un seuil de résistance", a ajouté M. Volokhine.
Même des données économiques chinoises plutôt bonnes ont été "insuffisantes pour inciter les investisseurs à parier nettement à la hausse", ont remarqué les analystes de Charles Schwab.
La production industrielle dans ce pays, deuxième puissance économique mondiale, a pourtant enregistré en juillet une hausse de 9,7% sur un an, la plus forte depuis cinq mois.