La Bourse de New York a entamé la séance en légère baisse lundi, marquant une pause après avoir signé quatre records de clôture d'affilée la semaine dernière. Pendant ce temps, la Bourse de Toronto connaissait la même tendance.
Quelque 30 minutes après l’ouverture, l’indice S&P 500 reculait de 0,21% ou 3,22 points, le Dow Jones cédait 0,16%, et le Nasdaq perdait 0,26%. L’Indice phare de la Bourse de Toronto, le TSX, perdait lui 0,04%, ou 5,62 points à 12 830 points.
À l’ouverture, les canadiennes Research in Motion et Transat AT démarraient en hausse après des nouvelles jugées positives par les investisseurs. Le titre de RIM a progressé de 6,11%, ou 0,82$ à 14,25$ après que le patron de Lenovo a dit envisager l’achat des nouveaux Blackberry, et celui de Transat de 2,87% ou 18$, à 6,46$, à la suite de l’acceptation des compressions proposées par ses agents de bord.
Vendredi dernier, Wall Street avait poursuivi sa course à des niveaux historiques, le Dow Jones clôturant à un nouveau sommet, à 14 397 points, tandis que le Nasdaq avait fini à un sommet depuis le 7 novembre 2000, à 3 244 points. L'indice élargi Standard and Poor's 500 avait terminé vendredi à moins de 15 points de son propre plus haut niveau en clôture (1 565 points) franchi le 9 octobre 2007.
Le marché actions américain «respire un peu après sa progression particulièrement solide la semaine dernière» dans un contexte d'accalmie sur le front des indicateurs, ont constaté les experts de la maison de courtage Charles Schwab. «Aucun chiffre majeur n'est prévu aux États-Unis» lundi.
Outre les nouveaux sommets atteints par le Dow Jones, les principaux indices de la place financière ont tous enregistré une hausse de plus de 2% au cours des cinq dernières séances, soutenue vendredi par l'annonce d'une baisse du taux de chômage américain à 7,7% en février et l'accélération des créations d'emplois.
Cependant, «des nouvelles décevantes sur le front international pèsent sur le marché», ont relevé les experts de la banque Wells Fargo, citant le coup de frein subi par la production industrielle en Chine en janvier-février, «à son rythme le plus lent depuis 2009», et la forte hausse de l'inflation.
Avec AFP