Les investisseurs maintiennent leur optimisme alors que les nouvelles inscriptions au chômage américain sont à un creux de quatre ans. La multiplication des mises en garde sur un éventuel recul ne semble pas encore avoir démoralisé les troupes.
Rappelons que depuis le début de l’année le S&P 500 a gagné 9,4%. C’est la meilleure performance pour les deux premiers mois de l’année depuis 1987. «Personne ne veut être le premier à partir de la fête, par crainte de manquer quelque chose», illustre Bob Pavlik, stratégiste en chef de Banyan Partners, dans un commentaire qui résume l’humeur des marchés pour le compte du Market Watch.
L’optimisme éclipse la baisse des dépenses en construction en janvier. La première baisse en six mois et une baisse de l’activité manufacturière inattendue en février.
À Toronto, les résultats meilleurs qu’attendu de la Banque Royale et de la Banque TD, les deux plus importantes banques du pays, ont permis aux sociétés du secteur des services financiers d’atteindre leur sommet depuis juillet.
Le titre de Bombardier perd 9,47% à 4,30$ après avoir dévoilé des prévisions plus prudentes que prévu.
À la fermeture, voici l’état de la situation à Toronto et New York :
— Le S&P/TSX monte de 79 points, ou 0,63 %, à 12 723 points;
— Le Dow Jones progresse de 28 points, ou 0,22%, à 12 980 points;
— Le S&P 500 monte de 8 points, ou 0,61 %, à 1 374 points;
— Le Nasdaq gagne 22 points, ou 0,74 %, à 2 988 points;
— Le baril de pétrole s’apprécie de 1,89 $ US, à 108,96 $ US;
— L’once d’or se déprécie de 6,30 $ US, ou 0,37 %, à 1 717,60 $ US;
— Le dollar canadien baisse de 0,35 cent US, ou 0,35 %, à 101,46 cents US.