La Bourse de New York s'est hissée vendredi à un niveau plus atteint depuis cinq ans, grâce à une troisième semaine consécutive de hausse. À Toronto, la Bourse a clôturé en hausse, encouragée par de nouvelles données laissant croire que la Chine se remet de son ralentissement économique et par une révision à la hausse du cours cible de l'action de Research In Motion par un analyste.
L'indice composé S&P/TSX a gagné 50,96 points à 12 725,69 points, l'économie chinoise ayant crû de 7,9 pour cent au quatrième trimestre, comparativement à une croissance de 7,4 pour cent pour le trimestre précédent.
Le titre de Research In Motion (TSX:RIM) a pris 7 % après qu'un analyste chez Jefferies eut recommandé d'acheter l'action alors qu'il ne recommandait précédemment que de la conserver.
À New York, le Dow Jones Industrial Average s'est apprécié de 53,68 points (0,39%) à 13 649,70 points, à son plus haut depuis le 10 décembre 2007, mais le Nasdaq, à dominante technologique, a lâché 1,29 point à 3.134,71 points (0,04%).
L'indice élargi Standard and Poor's 500 s'est apprécié de 0,34% (5,04 points), à 1.485,98 points, à un nouveau plus haut depuis le 26 décembre 2007.
"C'est une excellente nouvelle, cela montre que le marché a su revenir à son niveau d'avant (la crise) et c'est un bon signe pour les investisseurs: cela montre que Wall Street va mieux", a applaudi Art Hogan, de Lazard Capital Markets.
Selon lui, en dépit de résultats d'entreprises en demi-teinte et d'une baisse inattendue du moral des ménages en janvier, la place new-yorkaise a été soutenue vendredi notamment par des bons indicateurs en Chine.
La deuxième économie mondiale, qui a vu sa croissance progresser de 7,9% au dernier trimestre 2012, contre seulement 7,4% pour la période de juillet à septembre.
Mais au-delà de ces indicateurs, Wall Street reste tirée à la hausse par un confiance accrue des opérateurs dans un marché "où les conditions s'améliorent, et qui est encore sous-investi" et promis à de plus fortes hausses, selon M. Hogan.
"Mais ce n'est pas une hausse linéaire", a-t-il remarqué.
Les courtiers ont ainsi "accueilli favorablement les performances de General Electric mais aussi de (la banque) Morgan Stanley, qui étaient meilleures que prévu", à l'inverse des prévisions du numéro un mondial des microprocesseurs Intel, qui ont déçu, ont estimé les experts de Charles Schwab.
La Bourse se préparait également à un long week-end de trois jours, les marchés financiers américains observant un jour férié lundi en célébration de Martin Luther King.