MISE À JOUR. Wall Street a fini sans grand changement lundi, les inquiétudes sur la situation politique grecque ne suffisant pas à franchement gâcher l'optimisme observé par les investisseurs depuis la mi-décembre: le Dow Jones a perdu 0,08% et le Nasdaq est resté presque inchangé.
Selon des résultats définitifs, le Dow Jones a cédé 15,48 points à 18.038,23 points, mettant fin à sept séances d'affilée de hausse, et le Nasdaq, à dominante technologique, a pris 0,05 point à 4.806,91 points.
L'indice élargi S&P 500, très suivi par les investisseurs, a lui progressé, gagnant 0,09%, soit 1,80 point, à 2.090,57 points.
À Toronto, le S&P/TSX prend 0,37%, ou 54 points, à 14 663 points. Le dollar canadien recule de 0,03% à 85,96 cents américains.
« Le marché n'a pas eu grand-chose à assimiler aujourd'hui, et les échanges étaient limités », a souligné David Levy, de Kenjol Capital Management. « On dirait que la Bourse ne se concentre sur rien de particulier, et compte plutôt les jours et les heures avant la fin de l'année. »
Alors que l'activité était très réduite à l'entame d'une semaine raccourcie, qui verra Wall Street rester close jeudi pour le Nouvel An, l'actualité est surtout venue de Grèce, où le parlement a définitivement échoué à élire un chef d'État.
Des législatives anticipées seront organisées dès le 25 janvier, avec le parti de gauche radicale Syriza comme favori. Les créanciers du pays n'ont pas tardé à manifester leur inquiétude, en premier lieu l'Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI), qui a annoncé lundi que les discussions sur son programme d'aide sont suspendues en attendant d'y voir plus clair.
Cependant, « ce n'est pas que ce n'est pas inquiétant, mais cela ne devrait pas affecter l'impression générale que la Bourse américaine reste la meilleure destination pour les investisseurs », a estimé Michael James, de Wedbush Securities.
« Depuis une semaine et demi, le marché a observé une hausse assez spectaculaire, principalement dans l'idée que » la Réserve fédérale ne relèverait pas prochainement ses taux d'intérêt, proches de zéro, a-t-il rappelé.
Désormais, « la semaine sera dominée par l'évolution des cours du pétrole », a jugé David Levy, alors que mes prix du pétrole ont fini à leur plus bas niveau depuis cinq ans et demi à New York et à Londres, le baril de brut passant sous la barre des 54 dollars.
Le marché obligataire était en hausse. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans baissait à 2,207% contre 2,250% vendredi soir, et celui des bons à 30 ans à 2,776%, contre 2,814% auparavant.