Les principaux indices nord-américains ont alterné entre gains et pertes alors que les investisseurs tentent d’anticiper l’impact de la crise politique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord sur les cours du pétrole.
Les bons résultats des banques ce matin ont contribué à donner de l’élan aux marchés, mais cet élan n’a pas été suffisant. «Encore aujourd’hui, ce qui a préoccupé les investisseurs, c’est le pétrole, le pétrole et le pétrole, commente Carlos Leitao, stratège et économiste en chef de Valeurs mobilières Banque Laurentienne. La journée a bien commencé à Toronto aujourd’hui, puis il y a eu une importante baisse en début d’après-midi, et après nous sommes revenus pratiquement au niveau où nous avions commencé.»
Quelques minutes avant la fermeture, l’action de la Banque National s’apprécie de 2,81% à 73,80 $. Celui de la CIBC 3,45% à 82,45$. Le secteur financier connaît une progression plus modeste, soit de 0,15%.
Source d’inquiétude, le prix du baril de pétrole s’est quelque peu déprécié aujourd’hui après avoir explosé cette semaine.
À la fermeture, voici l'état de la situation à Toronto et New York :
— Le S&P/TSX recule de 88,88 points, ou 0,64 %, à 13 867 points;
— Le S&P 500 chute de 1,30 point, ou 0,10 %, à 1 306,10 points;
— Le Dow Jones recule de 37,28 points, ou 0,31 %, à 12 068,50 points;
— Le Nasdaq progresse de 14,91 points, ou 0,55 %, à 2 737,90 points;
— Le baril de pétrole recule de 2,22 $ US, ou 2,26 %, à 95,88 $ US;
— L'once d'or perd 17,50 $ US, ou 1,24 %, à 1 396,50 $ US;
— Le dollar canadien ajoute 0,71 cent US, ou 70%, à 101,73 cents US.