La Bourse de Toronto continue sa descente et passe sous la barre des 13 000 points. Le S&P/TSX, plombé par les ressources naturelles et le pétrole, se dirige vers une perte de 1% aujourd’hui.
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L’indice vedette torontois est malmené au deuxième trimestre. Depuis son sommet de sortie de crise du 5 avril dernier, il a reculé d’un peu plus de 9%. Depuis sa glissade commencée le premier juin, l’action a perdu 6%.
En comparaison, le S&P 500, l’indice des 500 plus importantes capitalisations boursières américaines, a perdu 6,7% depuis son sommet du 29 avril.
À Toronto, la journée est marquée par la baisse du prix du baril de pétrole, constate Jean-René Ouellet, analyste financier de Valeurs mobilières Desjardins.
À la fermeture, le secteur de l’énergie et les matériaux reculent de 1,95% et 2,40%, respectivement.
À New York, on s’est cherché une direction avec de modestes gains pour le S&P 500 et le Dow Jones et une perte encore modeste pour le Nasdaq. «Il y a encore beaucoup de doute alors que les marchés américains ont baissé durant les six dernières semaines, explique M. Ouellet. Les acquisitions annoncées aujourd’hui ont permis de sauver le jeu. Ce qu’on constate, c’est que les pdg ont confiance, mais que les investisseurs sont encore nerveux.»
À la fermeture, voici l'état de la situation à Toronto et New York :
— Le S&P/TSX chute de 144 points, ou 1,10 %, à 12 939 points;
— Le S&P 500 monte de 0,85 point, ou 0,07 %, à 1 271 points;
— Le Dow Jones échappe ajoute 1 point, ou 0,01 %, à 11 952 points;
— Le Nasdaq perd de 4,04 points, ou 0,15 %, à 2 639 points;
— Le baril de pétrole coule de 2,26 $ US, ou 2,28 %, à 97,03 $ US;
— L'once d'or lâche 12,30 $ US, ou 0,80 %, à 1 516,90 $ US;
— Le dollar canadien gagne 0,35 cent US, ou 0,34 % à 102,40 cents US.