Les Bourses de Toronto et de New York sont demeurées en territoire négatif toute la journée, signe d’une incertitude marquée sur les parquets du monde entier.
La séance d’aujourd’hui a été dominée, en Amérique du Nord, par la crainte que les problèmes d’endettement de l’Irlande se répandent à l’ensemble de l’Europe, et par les tirs d'artillerie que se sont échangés la Corée du Nord et du Sud.
Il en a résulté une descente généralisée des indices, tant sur Bay Street que Wall Street, avec des plongeons de plus de 1% de par et d’autres de la frontière canado-américaine.
À la fermeture des marchés, peu après 16 heures, la situation était la suivante :
- Le S&P/TSX à Toronto avait glissé de 1,15%, ou 135 points, à 12 793 points;
- Le S&P 500 à New York a reculé de 17 points, ou 1,43%, à 1 180 points;
- Le Dow Jones chute de 142 points, ou 1,27 %, à 11 036 points;
- Le Nasdaq se replie de 37 points, ou 1,46%, à 2 494 points;
- Le baril de pétrole coule de 17 cents US, ou 0, 21%, à 81,57 $ US;
- L'once d'or grimpe de 17,50 $ US, ou 1,30 %, à 1 375,30 $ US;
- Le dollar canadien baisse de 0,46 cent US, ou 0,47 %, à 97,71 cents US.
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La hausse du PIB aux États-Unis, plus importante que prévu au troisième trimestre, n'a pas été suffisante pour relancer la croissance des bourses. Le PIB a augmenté de 2,5 % au troisième trimestre.
Au Canada, l'inflation a été de 2,4 % en octobre sur une base annualisée, principalement à cause de la hausse des prix de l'essence.
Les marchés européens n'ont pu résisté à la tendance. Le FTSE de Londres a chuté d'1,45%, le Dax de Francfort a perdu 1,7% et le CAC 40 de Paris a plongé de 2,5%.
Avec Bloomberg, La Presse canadienne et Mathieu Lavallée