Des éclaircies du côté de la Grèce, des nuages en Espagne. Les marchés canadiens ont terminé la séance avec une modeste perte. La prudence régnait sur le parquet canadien alors que les Américains profitent d’une journée fériée.
Le portrait à Toronto est partagé, constate Jean-René Ouellet, analyste financier de Valeurs mobilières Desjardins. «Il y a 125 titres à la baisse, contre 121 à la hausse. On est loin d’une catastrophe.»
«Le ton était un peu plus optimiste aujourd’hui alors que quelques sondages en Grèce donnent favoris Nouvelle démocratie, un parti défenseur de l’austérité», ajoute M. Ouellet.
L’humeur est un peu plus maussade du côté de l’Espagne, qui devra se porter au chevet de la banque Bankia. «Les obligations 10 ans espagnoles ont accru leur écart avec ceux de l’Allemagne, note l’analyste financier. On voit un écart de plus de 450 points de base.»
Bien que fermée, Wall Street semble de meilleure humeur. Vers 16 heures, l’indice futur du S&P 500 prend 0,49%, celui du Dow Jones gagne 0,45% et celui du Nasdaq ajoute 0,75%.
Quelques minutes avant la fermeture, l’action du Canadien Pacifique perd 2,68% à 75,10 $, car on attend d’en connaître plus sur la loi spéciale qui s’invitera dans le conflit de travail du transporteur ferroviaire avec ses employés.
À la fermeture, voici l’état de la situation à Toronto :
- Le S&P/TSX perd 10 points, ou 0,09 %, à 11 566 points;
- Le baril de pétrole s’apprécie de 0,29 $ US, ou 0,32 %, à 91,15 $ US;
- L’once d’or gagne 4,10 $ US, ou 0,26 %, à 1 573,00 $ US.