La création d’emploi décevante chez nos voisins du sud apporte un indicateur supplémentaire d’un ralentissement de l’économie chez nos voisins du sud. Les marchés ont terminé la semaine au rouge.
Cette semaine, le S&P/TSX gagne 0,54% à Toronto. À Wall Street, le S&P 500 efface 0,51%, le Dow Jones enlève 0,84% et le Nasdaq ajoute un mince 0,07%.
La semaine a commencé sur une note positive alors que les investisseurs se sont montrés quelque peu rassurés du plan de croissance de la zone euro. Les inquiétudes ont refait leur chemin jeudi avec l’intervention simultanée de trois banques centrales (Europe, Angleterre et Chine) en vue de soutenir l’économie. L’intervention démontre leur inquiétude sur l’état de l’économie.
Les chiffres de l’emploi de vendredi ravivent ces inquiétudes. Il ne s’est créé que 80 000 emplois en juin aux États-Unis.
Le Canada démontre aussi un ralentissement du marché de l’emploi. Il ne s’est créé que 7 300 postes.
Le pétrole pour sa part est retourné au rouge, plombé par les inquiétudes sur l’économie. Le baril efface près de 3% de sa valeur à New York.
Voici l’état de la situation à Toronto et New York à la fermeture :
— Le S&P/TSX glisse de 157 points, ou 1,33 %, à 11 660 points;
— Le S&P 500 perd 13 points, ou 0,94 %, à 1 355 points;
— Le Dow Jones lâche 124 points, ou 0,96 %, à 12 772 points;
— Le Nasdaq trébuche de 39 points, ou 1,30 %, à 2 937 points;
— Le baril de pétrole s’enlise de 3,05 $ US, ou 3,5 %, à 84,17 $ US;
— L’once d’or tombe de 25 $ US, ou 1,58 %, à 1 584 $ US;
— Le dollar canadien se déprécie de 0,41 cent US, à 98,20 cents US.