Les données décevantes sur l’emploi ont réduit les gains enregistrés depuis le début de la semaine. New York et Toronto perdent du terrain.
Cette semaine, à Toronto, le S&P/TSX a enregistré une hausse de 0,5%. À New York, le S&P 500 perd 0,3%.
En juin, 18 000 emplois ont été créés aux États-Unis, alors que les économistes sondés par Bloomberg s'attendaient à la création de 105 000 emplois. Si le secteur privé en a ajouté 57 000, le secteur public en a détruit 39 000.
La saison des résultats sera à surveiller, prévient Charles Huot, directeur général, actions institutionnelles, de BMO Marchés des capitaux. Si le marché semble peu cher en comparaison des bénéfices anticipés, il n’est pas impossible que les analystes abaissent leur prévision, si les résultats du deuxième trimestre sont décevants. «Cela voudrait dire que le marché n’est pas si peu cher dans les faits, commente-t-il. C’est un scénario envisageable.»
À la fermeture, voici l'état de la situation à Toronto et New York :
— Le S&P/TSX glisse de 34 points, ou 0,26 %, à 13 371 points;
— Le S&P 500 chute de 9,42 points, ou 0,7 %, à 1 343 points;
— Le Dow Jones trébuche de 62,69 points, ou 0,49 %, à 12 657 points;
— Le Nasdaq dévisse de 12,85 points, ou 0,45 % à 2 859 points;
— Le baril de pétrole coule de 2,30 $ US, ou 2,33 %, à 96,37 $ US;
— L'once d'or s'apprécie de 12,80 $ US, ou 0,83 %, à 1 543,30 $ US;
— Le dollar canadien glisse de 0,20 cent US, ou 0,19 %, à 104,10 cent US.