Entre de nouvelles indications d’un ralentissement manufacturier en Chine et la crise de la dette qui se ravive en Europe, les investisseurs avaient déjà le moral au tapis avant l’ouverture de la séance de vendredi.
Et les données sur l’emploi aux États-Unis ont jeté une autre douche froide.
Le taux de chômage au sud de la frontière a monté en mai pour la première fois depuis un an, à 8,2 %. La création d'emploi elle a été nettement sous les attentes, avec la progression la plus faible depuis les 12 derniers mois.
L'économie américaine a ajouté 69 000 le mois dernier, alors que les économistes sondés en attendaient plus du double, soit 150 000 emplois.
Vers 9h, les contrats à terme (futures) des indices de la Bourse de New York s'enfoncent. Selon ces contrats, le S&P 500 coule de 2 %, le Dow Jones se replie de 1,55 % et le Nasdaq tombe de 1,9 %.
Pendant ce temps en Europe, Francfort coule de 2,8 %, Paris trébuche de 2,15 % et Londres encaisse une perte de 1,65 %.
En Europe, l’indice PMI pour le secteur manufacturier pointe vers une accélération du ralentissement économique, pendant que les banques espagnoles menacent la stabilité financière du continent.
En Chine, les données ont carrément été sous les attentes, indiquant une expansion quasi nulle du secteur manufacturier en mai.