La phrase semble clichée, mais l’actualité nous force à les répéter. Le précipice fiscal continue à rendre les investisseurs nerveux. Incapables de s’entendre, démocrates et républicains sont au bord de la falaise fiscale.
Les chances d’éviter le précipice fiscal s’amenuisent. Si les élus ne s’entendent pas sur une solution de rechange, des réductions de dépenses et des augmentations d’impôt de l’équivalent de 600 G $ US auront lieu à partir du premier janvier. Ce « choc » fiscal pourrait faire dérailler la fragile reprise chez nos voisins du sud, craignent les économistes.
Le président Barack Obama et les chefs des deux grands partis au Sénat et à la Chambre des représentants se rencontreront cet après-midi.
« Les gens sont nerveux », commente Greg Peterson, directeur de la recherche de Ballentine Partners, pour Bloomberg. « Nous voyons d’importantes liquidations d’actions. Le marché se prépare à “virer sur un dix cents”, peu importe si la nouvelle est positive ou négative. »
Voici l’état de la situation à Toronto et New York vers 11 heures:
— Le S&P/TSX supprime 39 points, ou 0,33 %, à 12 333 points;
— Le S&P 500 perd 9 points, ou 0,64 %, à 1 408 points;
— Le Dow Jones enlève 90 points, ou 0,72 %, à 13 008 points;
— Le Nasdaq descend de 14 points, ou 0,47 %, à 2 972 points;
— Le baril de pétrole s’apprécie de 0,22 $ US, ou 0,24 %, à 91,08 $ US;
— L’once d’or recule 5 $ US, ou 0,28 %, à 1 658 $ US;
— Le dollar canadien efface 0,10 cent US, à 100,42 cents US.