Que faire avec les titres de Gildan, Twitter et Canaccord? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note : l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.
Gildan (Tor., GIL, 58,23$) : gains de part de marché
Gildan a livré des résultats solides, malgré la faiblesse de son industrie et de mauvaises conditions météorologiques, note Chase Bethel, de Desjardins Marchés des capitaux.
Le fabricant montréalais de chandails et de chaussettes gagne des parts de marché, constate l’analyste. Gildan concentre ses efforts sur les gains de parts de marché tandis que ses concurrents se concentrent plutôt à mesurer l’élasticité des prix, selon lui.
Malgré tout, M. Bethel ne croit plus que Gildan révisera à la hausse ses prévisions. Les dépenses seront plus difficiles à réduire tandis que le coton s’apprécie.
En résumé, M. Bethel reconnaît que le « plan de croissance » de Gildan comporte des risques. Il vante cependant le talent de la direction. Par le passé, ses dirigeants ont réussi avec succès à bien diriger leurs dépenses d’investissement afin d’augmenter la qualité de leurs produits et réduire leurs coûts de production.
Il maintient sa recommandation «acheter» et sa cible de 66,50$.
Twitter (NY., TWTR, 65,97 $US) : BMO recommande la prudence
Daniel Salmon, de BMO Marchés des capitaux, aime toujours le modèle d’affaires de Twitter, mais il recommande la «prudence» tandis que Facebook commence à offrir les services qui rendait le portail aux millions de gazouillis unique.
Même si les revenus et les bénéfices sont supérieurs aux attentes au quatrième trimestre, le ralentissement de la croissance du nombre d’utilisateurs actifs mensuellement inquiète l’analyste. « La direction est sûre de pouvoir réaccélérer la croissance, mais ça resterait à une affirmation à prouver », écrit-il.
De plus Facebook, développe des activités en lien avec la socialisation entourant le contenu télévisuel notamment en signant un partenariat avec la firme d’analyse SecondSync.
M. Salmon abaisse sa cible de 55 $US à 53 $US. Il maintient sa recommandation « performance de marché. »
Canaccord (Tor., CF, 6,87$) : l’international, un choix payant
Canaccord démontre qu’elle a pris la bonne décision en achetant la firme britannique Collins Stewart Hawkpoint en décembre 2012, constate Graham Ryding, de Valeurs mobilières TD. L’analyste bonifie sa recommandation de « conserver » à « acheter ». La cible passe de 8,50$ à 9,50$.
L’acquisition réussit à compenser les conditions de marché difficile au Canada. Le titre de Canaccord s’échange à 0,8 fois sa valeur comptable. Les marchés accordent trop d’importance aux difficultés du Canada et ne prennent pas en considération la diversité géographique de ses activités, selon l’analyste.
M. Ryding anticipe que l’action du courtier canadien pourrait donner un rendement annuel de plus de 40% d’ici 12 mois.