La croissance du produit intérieur brut (PIB) n’a pas été aussi élevée qu’on le croyait lors du second trimestre. Le PIB a augmenté de 1,6% en rythme annualisé au deuxième trimestre, moins que le 2,4% annoncé précédemment par le département du Commerce.
Cette révision est tout de même meilleure que celle anticipée par la plupart des analystes américains, qui s’attendaient à un chiffre de 1,4%.
La révision à la baisse du PIB n’est pas une surprise, mais elle est le présage d’une croissance «faible», selon Francis Généreux, économiste principal, de Desjardins.
M. Généreux qualifie la croissance au deuxième trimestre d’«anémique». L’économiste croit que ce ralentissement risque de se poursuivre alors que la demande intérieure, qui a crû de 4,3% au deuxième trimestre, se calmera.
«Plusieurs des facteurs ayant mené à la meilleure progression de la demande intérieure finale depuis l’hiver 2006 risquent de ne plus être présents dès le troisième trimestre», écrit-il dans une note.
«Ainsi, la croissance du PIB réel au troisième trimestre devrait être semblable à celle du second trimestre, mais avec un apport moindre de la demande intérieure et une décélération des importations», ajoute-t-il.