Le voyagiste montréalais Transat A.T. a affiché une autre lourde perte à son deuxième trimestre, mais le ciel se dégage pour l’entreprise, au point où elle vise un retour à la rentabilité cette année.
Pour la période de trois mois terminée le 30 avril, la société dirigée par Jean-Marc Eustache a affiché une perte nette de 22,76 M$ ou 0,59$ par action, comparativement à une perte nette de 13,2 M$ ou 0,35 $ l’action au même trimestre il y a un an.
Cette perte comprend une charge de 18,5 M$ liée à l’évaluation des contrats de couverture de carburant.
Les analystes visent en moyenne une perte de 0,21$ par action.
En excluant certains éléments non récurrents, la perte ajustée après impôts est nettement moindre: 1,4 M$ ou 0,04 $ par action, comparativement à une perte de 24,5 M$ ou 0,64$ par action il y a un an.
Les revenus de Transat se sont élevés à 1,1 G$, en baisse de 8,7% par rapport aux recettes de 1,2 G$ au même trimestre de 2012. La baisse des revenus est principalement attribuable à la décision du voyagiste de réduire sa capacité sur ses marchés clés du Sud, de la France et des destinationations transatlantiques.
Le nombre de voyageurs a ainsi diminué de 13,7%. En revanche, Transat a facturé des prix de vente moyens supérieurs à l'an dernier sur tous ses marchés.
«Nous avons atteint nos objectifs de réduction de coût, et malgré un hiver exigeant les prix de vente ont été supérieurs à l'an passé, d'où une amélioration notable de nos résultats. L'été s'annonce plutôt bien et nous prévoyons le retour à la rentabilité cette année», a dit dans un communiqué Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction de Transat.
Par ailleurs, le bilan de la société s'améliore. Au 30 avril, l'encaisse de Transat s'élevait à 336,1 M$, comparativement à 264,1 M$ à la même période l'an dernier.