Les actions de Teck Resources s’échangeaient lundi, en début d'après-midi, en baisse de plus de 4 % après que la société a annoncé, tard dimanche, qu’elle avait retiré sa demande pour un projet minier de sables bitumineux en évoquant l’incertitude entourant les politiques climatiques.
L’entreprise établie à Vancouver a expliqué qu’elle inscrirait une charge de dépréciation de 1,13 milliard $ relié au projet Frontier en Alberta, qui devait créer des milliers d’emplois, mais devait également produire environ quatre millions de tonnes d’émissions de gaz à effet de serre par an sur 40 ans.
Dans une lettre adressée au ministre fédéral de l’Environnement, le chef de la direction de Teck, Don Lindsay, a affirmé que les investisseurs et les clients souhaitaient de plus en plus que les juridictions mettent en place un cadre qui concilie le développement des ressources et le changement climatique.
Les actions de Teck se négociaient en baisse de 60 cents, soit 4,15 %, en début d'après-midi à la Bourse de Toronto.
La décision de la société est survenue quelques journées avant le dévoilement d’une décision du cabinet fédéral, qui devait approuver ou non le projet.
Dans une déclaration commune, le ministre des Ressources naturelles, Seamus O’Regan, et le ministre de l’Environnement, Jonathan Wilkinson, ont affirmé dimanche soir qu’ils avaient été informés par Teck du retrait sa demande pour la mine et que le cabinet ne prendrait donc plus de décision sur le projet.