Stephen Harper presse ses collègues du G20 de remettre de l'ordre dans leur finance.
Le quotidien The Globe and Mail a mis la main sur des extraits d'une lettre que le premier ministre canadien doit envoyer lundi aux dirigeants des plus importantes économies du monde, qu'il s'apprête à accueillir le mois prochain lors des sommets du G20 et du G8.
Dans la lettre, M. Harper explique que l'actuelle crise grecque démontre que les nations se retrouvent face à un choix: s'atteler à réduire leur déficit maintenant ou attendre que les marchés financiers les y obligent plus tard.
Le premier sommet du G20 à Washington avait été convoqué en réponse à la chute des institutions financières et les dirigeants avaient promis de hausser leurs dépenses afin de stimuler les économies.
Certains craignent maintenant que les dépenses massives ne mènent à plus d'instabilité économique dans le monde.
Dans sa lettre, M. Harper affirme toutefois que les pays doivent poursuivre leur plan de dépenses en deux ans afin d'assurer la reprise économique mondiale.
Selon M. Harper, les dirigeants doivent plutôt mettre sur pied des plans crédibles pour rééquilibrer leur budget.