Le producteur de produits en bois traité sous pression Stella-Jones touche un nouveau sommet en Bourse vendredi, après avoir dévoilé un bénéfice supérieur aux prévisions à son deuxième trimestre.
Le titre de Stella-Jones a brièvement touché 58,09 $ vendredi à l’ouverture, en hausse de 0,30$, avant de se replier dans un marché en baisse. La société montréalaise est une des étoiles boursières québécoises en 2012, son titre ayant grimpé de plus de 42 %.
Stella-Jones a engrangé un bénéfice de 20,8M$ ou 1,30$ par action au deuxième trimestre, en hausse de 20,1% par rapport à celui de 17,3M$ ou 1,08$ par action réalisé l'an dernier.
Les analystes tablaient sur un bénéfice de 1,22 $ par action.
Ses revenus ont avancé de 13% à 204,9M$, comparativement à 180,3M$ l'an dernier.
Dividende haussé, en page 2
L'usine de Russellville, en Arkansas, acquise de Thompson Industries le 7 décembre 2011, a contribué aux ventes de traverses de chemin de fer et de produits industriels à hauteur d'environ 10,1M$.
Les ventes de traverses de chemins de fer se sont élevées à 120,1M$, en hausse de 24,6M$, ou 26%, par rapport aux ventes de 95,5M réalisées l'an dernier.
Les ventes de poteaux destinés aux sociétés de services publics se sont chiffrées à 51,7M$, en légère baisse par rapport aux ventes de 52,4M$ réalisées lors de la période correspondante en 2011.
Les ventes de produits industriels ont atteint 18,1M$, comparativement à 20,6M$ un an plus tôt, en raison d'une diminution des activités de recyclage de traverses qui a été en partie contrebalancée par un accroissement de la demande pour les produits destinés aux applications maritimes au Canada.
«Stella-Jones a de nouveau réalisé une forte performance financière au deuxième trimestre, grâce à une robuste demande pour les traverses de chemin de fer, notre principale catégorie de produits, a affirmé le président et chef de la direction de la PME, Brian McManus.
L’entreprise a haussé son dividende trimestriel de 0,01 $, pour le fixer à 0,16$.
La direction de Stella-Jones se dit confiante pour le reste de l’exercice 2012. Stephen Atkinson, de BMO Marché des capitaux, souligne toutefois que le quatrième trimestre est le plus faible de l’année pour la société.
L’analyste réitère sa recommandation «performance de marché» pour le titre et un cours cible de 62 $.
Avec La Presse Canadienne