Le produit intérieur brut (PIB) américain a augmenté de 2,4% durant le dernier trimestre, ce rythme de croissance est le plus faible enregistré aux États-Unis depuis l'été 2009.
Les analystes sondés par Bloomberg s'attendaient plutôt à une croissance de 2,6%. Ces résultats représentent également une chute importante par rapport à la croissance de 3,7% enregistrée au premier trimestre de 2010
On note que la consommation des ménages a ralenti au deuxième trimestre pour atteindre 1,6%, contre 1,9% durant le premier trimestre de 2010. Le gouvernement américain impute toutefois la chute de la croissance du PIB à une augmentation des importations et à un ralentissement de la hausse des stocks.
« (Ces facteurs) ont été en partie compensés par un rebond de l'investissement immobilier, une accélération de l'investissement des entreprises, un rebond des dépenses des États fédérés et des collectivités territoriales, et une accélération des dépenses de l'État fédéral», expliquent les économistes de Washington.
Ces résultats pourraient amener le gouvernement américain à adopter de nouvelles mesures de stimulation économique. Le président de la Fed, Ben Bernanke, a déjà déclaré être « prêt à prendre des mesures de soutien supplémentaires si le besoin s'en fait sentir ».
Dans un récent rapport, le Fonds monétaire international (FMI) soutenait pour sa part que « de nouvelles actions des autorités américaines étaient nécessaires ».
Avec l'AFP.