Lorsqu’il s’agit du prix du baril de pétrole, la firme Raymond James fait bande à part. Le West Texas Intermediate (WTI) vient à peine de franchir le seuil des 50 $US après deux années difficile que son analyste Marshall Adkins le voit à 80 $US en 2017.
À l’exception d’un seul analyste, la prévision de Raymond James est la plus optimiste des 31 analystes interrogés par Bloomberg. Le consensus des analystes anticipe un baril à 54 $US en 2017. À plus long terme toutefois, M. Adkins croit que le baril devrait s’échanger aux alentours des 70 $US.
«Au cours des derniers mois, nous avons plus de certitudes que le resserrement des surplus de pétrole va se resserrer en 2017 et entraîner des prix plus élevés pour le baril en 2017», écrit M. Adkins.
Dans un premier temps, il croit que la production de pétrole à l’extérieur des États-Unis reculera plus qu’anticipé en 2017 afin de s’ajuster au ralentissement économique mondial. «Si les activités de forage tombent, l’offre de pétrole va reculer également, écrit M. Adkins. N’est-ce pas merveilleux.»
L’instabilité internationale provoquera également des perturbations de production à certains endroits dans le monde. De plus, les producteurs de gaz de schiste ne pourront pas réagir instantanément à la diminution des réserves en raison des contraintes liées à la main-d’œuvre et à l’équipement.
Avec Bloomberg