L'élan suscité dès novembre par les promesses de croissance de Donald Trump s'essouffle un peu parce que sa rhétorique nationaliste reçoit plus d'attention à court terme. Cette période de consolidation des marchés risque de se poursuivre, car le programme économique de la nouvelle administration est retardé par la réforme d'Obamacare, la renégociation prochaine des accords de libre-échange et le repositionnement géopolitique, explique Michael Hartnett, stratège en chef chez Bank of America Merrill Lynch. Les paris de croissance devraient ensuite reprendre le dessus sur l'anxiété si la Fed n'augmente pas son taux directeur le 18 février, et si le discours de Donald Trump au Congrès le 28 février ne coupe pas les ponts avec les élus dont le président a besoin pour faire passer ses mesures de relance, analyse M. Hartnett.