Les entreprises canadiennes procurent un meilleur dividende par rapport aux entreprises américaines dans une marge inégalée depuis que ces données sont compilées.
C’est ce qui ressort d’une analyse de l’agence Bloomberg parue en début de semaine. La compilation de ce genre de données par l’agence américaine remonte à 1993.
Les entreprises américaines ont réduit leur dividende pour un montant record l’an dernier, faisant fondre leur valeur de 58 G$ US. Pendant ce temps, de nombreuses entreprises canadiennes maintenaient le leur, notamment les banques canadiennes, malgré l’ampleur de la crise boursière.
En moyenne, au 20 avril, le rendement du dividende des entreprises du S&P/TSX payé depuis un an était ainsi 50% plus élevé que celui des entreprises du S&P 500.
«Aux États-Unis, plusieurs institutions financières ont implosé et leur dividende a disparu, mais aucune des grandes banques canadiennes, à l’inverse, n’a eu à réduire le sien», explique Paul Taylor, chef des investissements chez Banque privée BMO Harris.
Les compagnies d’assurances canadiennes ont aussi mieux résisté que les américaines. Au Canada, seule Manuvie a dû mettre la hache dans son dividende, alors qu'AIG a dû être sauvée à grands frais par l'État américain.