Quincaillerie Richelieu, un champion de la croissance ces dernières années, n’échappe pas au ralentissement du marché immobilier et de la rénovation au Canada.
Le distributeur de quincaillerie spécialisée a en effet enregistré une faible croissance de ses revenus et bénéfices au premier trimestre de 2013.
Pour la période de trois mois terminée le 29 février, la société montréalaise a enregistré un bénéfice net de 8,2 M$ ou 0,39 $ par action, une hausse de 1,8 % par rapport au bénéfice net de 8,03 M$ ou 0,38 $ l’action réalisé au trimestre comparable de l’an dernier.
Le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) s'est élevé à 12,9 M$, un recul de 2,9% par rapport à l'an dernier.
Les recettes de l’entreprise dirigée par Richard Lord se sont élevées à 126,1 M$, une progression de 1,6 % sur les ventes de 124,1 M$ réalisées l’an dernier.
Richelieu a notamment vu ses ventes au Canada baisser de 2,9%.
La direction de l’entreprise souligne que le ralentissement général du marché a heurté les résultats. À cela s’ajoute le fait que le trimestre de l’an dernier comprenait une journée ouvrable additionnelle.
Forte croissance aux États-Unis
La société a en revanche continué d'afficher une forte croissance aux États-Unis. Ses ventes y ont progressé de 20,1% pour s'établir à 31,3 M$. La croissance interne a été de 8,7%.
Le premier trimestre est historiquement le plus faible de l’entreprise.
Au moment d’écrire ces lignes, le titre est stable à 38,72$.