Le pire de la crise de la dette est à venir, mais la zone euro survivra à 2012. C’est du moins ce qu’estiment nombre d’économistes, d’après une enquête menée par Reuters.
Ainsi, seulement neuf économistes sur les 64 interrogés jugent que le plus dur est passé pour la zone euro, et seuls 10 d'entre eux s'attendent à ce que l'union monétaire s'effondre cette année. Tous les autres considèrent que la santé économique de la zone euro va s'aggraver en 2012. Et une grande majorité des personnes sondées prévoient que la France perdra sa note maximale "AAA" dans les trois prochains mois, et anticipent également un nouvel abaissement des notations de la Belgique, de l'Italie et de l'Espagne.
Aux yeux des économistes interrogés, la Grèce est la principale menace pour la stabilité de la zone euro. Rappelons qu’en ce moment-même, Athènes négocie les modalités d'un second plan d'aide destiné à lui éviter de se trouver en défaut de paiement en mars prochain.
Enfin, un tiers des économistes interrogés s'attendent à ce que la Banque centrale européenne procède d'ici juin à un assouplissement quantitatif de sa politique monétaire, à l'image de la Réserve fédérale des Etats-Unis et de la Banque d'Angleterre.
Avec Reuters.