Le produit intérieur brut des États-Unis a augmenté plus rapidement qu'on le pensait, au printemps. Le département du Commerce a en effet indiqué que la croissance avait été de 1,3 pour cent, plutôt que de 1 pour cent.
Cette révision à la hausse est attribuable à une performance un peu meilleure que prévue du commerce extérieur ainsi qu'aux dépenses des consommateurs, qui ont été légèrement plus importantes qu'on le croyait.
Ce taux demeure néanmoins dangereusement faible. Pour les six premiers mois de l'année 2011, la croissance ne totalise en effet que 0,9 pour cent. C'est sa pire performance depuis la fin de la récession, il y a plus de deux ans.
La plupart des économistes s'attendent à ce que la croissance se chiffre à environ 2 pour cent pour le trimestre qui va de juillet à la fin septembre.
La majorité des experts ne prédisent pas de nouvelle récession mais ils préviennent que la progression du PIB sera trop faible pour faire véritablement diminuer le taux de chômage qui est supérieur à 9 pour cent depuis des mois.