Les cours du pétrole ont terminé en recul à New York vendredi, dans un marché déprimé par l'ultimatum européen à la Grèce et des prévisions moroses sur le front de la demande.
Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mars a cédé 1,17 dollar par rapport à la clôture de jeudi, à 98,67 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
"Nous avons été assaillis de mauvaises nouvelles aujourd'hui (...) qui ont toutes participé à la baisse des cours du pétrole et de l'euro", a relevé Matt Smith de Summit Energy (Schneider Electric).
"Nous avons eu de mauvais chiffres sur la balance commerciale (des Etats-Unis) avec la Chine, des problèmes en Grèce alors même que l'on pensait que tout était réglé, la note de 34 banques italiennes a été abaissée, et les chiffres de l'Université du Michigan sur la confiance des ménages n'étaient pas bons", a-t-il résumé.
En outre, sur le front de la demande en brut, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a révisé vendredi à la baisse pour le sixième mois consécutif sa prévision de demande mondiale de pétrole pour cette année, à 89,9 millions de barils par jour (mbj), en raison de perspectives économiques de plus en plus sombres.
Les États-Unis ont accusé en 2011 un déficit commercial record avec la Chine, qui a représenté plus de la moitié du trou dans leurs échanges, et ce malgré l'appréciation de la monnaie chinoise.
L'agence de notation Standard & Poors a abaissé vendredi les notes de trente-quatre banques italiennes dans la foulée de la dégradation de deux crans de la note souveraine de l'Italie en janvier.
Le moral des ménages baisse aux Etats-Unis, selon l'indice de confiance des consommateurs américains de février publié vendredi par l'Université du Michigan. En baisse pour la première fois en six mois, cet indice a perdu 2,5 points par rapport à janvier, pour s'établir à 72,5, selon une estimation encore provisoire.