Les responsables de la Réserve fédérale des États-Unis ont constaté, le mois dernier, des signes d'amélioration dans l'économie après les difficultés connues pendant l'hiver, mais ils désiraient en voir davantage avant de hausser les taux d'intérêt.
Selon le procès-verbal de la rencontre des 16 et 17 juin de la banque centrale, un des responsables de la Fed était prêt à autoriser une hausse des taux dès la rencontre, mais «la plupart des participants» estimaient plutôt que les conditions n'étaient pas encore bonnes pour une augmentation.
Le document révèle que plusieurs des responsables de la Fed s'inquiétaient de l'impact que pourrait avoir l'échec des négociations entre la Grèce et ses créanciers sur les marchés financiers.
Même si les économistes du secteur privé s'attendent à ce que la première hausse des taux de la Fed ait lieu en septembre, la crise de la dette en Grèce et le plongeon des marchés boursiers chinois ont convaincu plusieurs analystes que la Fed pourrait plutôt choisir de reporter une hausse des taux d'intérêt à la fin de l'année.