La croissance du Produit intérieur brut (PIB) français est tombée à plat au deuxième trimestre à zéro, selon les données officielles dévoilées aujourd’hui. Le repli s’explique par une baisse des dépenses de consommation et par un recul des exportations.
C’est moins que la prévision de la Banque de France, qui tablait sur une croissance de 0,2%, et moins que la prévision des économistes interrogés par Reuters qui anticipaient une progression de 0,3%.
Cette donnée inquiète alors que les interrogations sur l’éventualité d’une récession imminente de l’économie mondiale font la machette de la presse économique.
Cette mauvaise nouvelle survient alors que des spéculations ont lieu quant à la possibilité que la France quitte le club des États avec la meilleure note de crédit.
Le ministre de l’Économie, François Baroin, a tenu à rassurer les marchés en présentant les bonnes données sur l’emploi français, aussi dévoilées aujourd’hui. Le gouvernement maintient ses prévisions budgétaires et économiques.
La France est la deuxième économie en importance de la zone euro, derrière l’Allemagne, ébranlée par la crise des dettes souveraines. Elle est aussi la cinquième économie mondiale.