Certains investisseurs sont d’avis que la chute du dollar canadien n’est pas terminée. L’économiste en chef de la Banque Nationale, Stéfane Marion, croit qu’une faiblesse est encore possible, particulièrement au printemps, où il s’attend à ce que la Banque du Canada abaisse d’encore 0,25 % son taux directeur.
M. Marion estime cependant que le plus gros de la chute est derrière nous. Il note que le huard a reculé de plus de 20% en 24 mois, du jamais vu dans l’histoire de la devise. Si le prix du pétrole devait se stabiliser ou que la Réserve fédé- rale américaine remettait à plus tard le resserrement de sa politique monétaire, le dollar canadien pourrait en outre s’affirmer.