Le conglomérat américain General Electric, un des fabricants du moteur du 787 Dreamliner, a assuré vendredi que l'immobilisation mondiale de cette flotte n'aurait pas « d'impact » sur son activité et que Boeing ne lui avait fait part pour l'instant d'aucune modification du calendrier de livraison.
« Nous ne voyons pas d'impact matériel » sur GE, ont déclaré des responsables du groupe de Fairfield (Connecticut, nord-est) au cours d'une conférence de presse téléphonique consacrée aux résultats annuels du groupe.
Pour l'instant, « nous n'avons reçu aucune demande de Boeing concernant la production des moteurs », ont-ils ajouté. Ils ont précisé que Boeing ne leur avait fait part d'aucun changement dans le calendrier de livraison des moteurs.
Ils ont par ailleurs affiché leur « solidarité » à l'égard de leur partenaire, se disant convaincus qu'il allait traverser cette mauvaise passe sans trop de dégâts.
La flotte de 787 de Boeing, redevenu le premier avionneur mondial en 2012, a été clouée au sol jeudi après une série d'avaries, dont la dernière mercredi a vu un avion de la compagnie aérienne japonaise ANA atterrir en urgence mercredi à Takamatsu après la détection à bord de fumée et d'une forte odeur provenant d'une batterie lithium-ion située dans le compartiment électrique.