L'activité du marché canadien du logement s'est modérée au troisième trimestre, selon un rapport de la Banque Scotia (TSX:BNS) publié mardi.
Les ventes ont diminué cet automne, mais elles sont restées assez stables, à l'instar des prix.
D'un point de vue national, les ventes en octobre ont diminué d'environ 10 pour cent par rapport au printemps, et leur rythme a été légèrement moins élevé qu'au cours de la dernière décennie.
Selon l'économiste principale et spécialiste du marché immobilier chez Banque Scotia Adrienne Warren, le comportement relativement statique du marché « témoigne de la réserve notoire des ménages et des investisseurs, peu enclins à parier de fortes sommes sur le marché résidentiel dans la conjoncture actuelle ». Elle fait notamment référence aux nombreux avertissements envoyés aux Canadiens afin qu'ils soient prudents lorsqu'ils empruntent de l'argent. Le resserrement des conditions d'octroi du crédit hypothécaire en juillet a également contribué à cette situation.
De même, la demande excédentaire s'étant résorbée et le logement étant moins abordable dans les centres urbains les plus chers, les ventes se sont calmées. Le retour à une situation plus équilibrée sur la majorité des marchés locaux a également contribué à modérer les prix.
De manière globale, le rapport fait état d'un marché immobilier mondial plutôt affaibli.