La firme d’ingénierie montréalaise Genivar a enregistré un bénéfice net bien inférieur aux prévisions des analystes au deuxième trimestre, malgré une hausse de 15 % de ses revenus.
Genivar a réalisé un bénéfice net ajusté de 8,6 M$ ou 0,26 $ par action, comparativement à un bénéfice net de 9,9 M$ ou 0,38 $ par action l’an dernier. Les analystes tablaient sur un bénéfice de 0,40$ l’action, selon Bloomberg.
La rentabilité de Genivar a été grevée par un bond de 26 % des frais de vente, frais généraux et administratifs, qui sont passés de 48,1 M$, au deuxième trimestre de 2011, à 60,4 M$ au deuxième trimestre de 2012.
Les coûts reliés à l’acquisition de la société britannique WSP ont fait gonfler ses dépenses de 12,7 M$.
Les recettes de la firme ont totalisé 181,2 M$, comparativement à 157,5 M$ pour la période comparable de 2011. Les acquisitions ont principalement contribué à alimenter la croissance des revenus au cours du trimestre.
Optimisme pour la deuxième moitié de l'année
Le carnet de commandes s'est établi à 468,8M$ comparativement à 454M$ à la fin du premier trimestre de 2012, soit une hausse de 3,3 %.
Le pdg de Genivar, Pierre Shoiry, s'est montré optimiste pour la deuxième moité de l'exercice.«Notre résultat net a été modeste en raison d'un environnement toujours plus compétitif et des changements survenus au niveau des investissements dans le transport en Alberta. Par conséquent, nous avons ajusté nos ressources pour tenir compte de ces éléments. Cependant, avec la hausse de notre carnet de commandes et une demande active au niveau des clients potentiels et des appels d'offres, nous entrevoyons le reste de l'exercice et la performance financière qui en résultera de manière optimiste», a-t-il dit dans un communiqué.
Vers 10h, l’action de la société d’ingénierie cède 3 % ou 0,67 $ à 21,20$
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