Les leaders d'un syndicat international lancent un message aux dirigeants du G8 et du G20 quelques jours avant leurs sommets: l'infrastructure financière mondiale responsable de la récente récession doit être modifiée.
La Confédération syndicale internationale (CSI), qui tient une réunion mondiale à Vancouver, a l'intention de faire savoir aux dirigeants de la planète qu'il ne peut y avoir de relance économique sans emplois.
Le secrétaire général de l'organisation, Guy Ryder, et le président du Congrès du travail du Canada, Ken Georgetti, ont rencontré le premier ministre Stephen Harper vendredi pour lui faire part de leur position.
M. Ryder affirme que la relance économique mondiale est encore très fragile et tandis que les taux de chômage demeurent beaucoup trop élevés.
Il prétend que M. Harper a reconnu la nécessité d'un équilibre entre la consolidation fiscale et la création d'emplois, et que d'autres mesures sont nécessaires pour stimuler le marché du travail.
La CSI, qui représente 176 millions de syndiqués à travers le monde, rencontrera aussi la chancelière allemande Angela Merkel, le premier ministre australien Kevin Rudd et d'autres leaders mondiaux lors des deux sommets en Ontario.