Les constructeurs automobiles américains Chrysler et Ford ont enregistré une nette hausse de leurs ventes en novembre aux Etats-Unis, augurant d'une bonne fin pour l'année 2013 pour le secteur.
Ford, deuxième fabricant de voitures des Etats-Unis, a vu ses ventes progresser de 7% le mois dernier à 190449 véhicules, mieux que les 3% attendus par le cabinet spécialisé Edmunds.com.
«Nous avons continué à voir les ventes augmenter dans l'ensemble de notre gamme de véhicules», s'est félicité Ford dans un communiqué.
Les véhicules lourds, gros pick-up, camionnettes ou monospaces, ont tiré les ventes (15,5%) du groupe de Dearborn (Michigan, nord). En particulier le pick-up best-seller F-Series est en passe de rester «le pick-up préféré et le véhicule le plus vendu en l'Amérique cette année encore», a commenté Ford.
La marque haut de gamme Lincoln, qui tente de retrouver du souffle avec des modèles entièrement revus, a également enregistré une bonne performance (+17%).
Chrysler, troisième constructeur des Etats-Unis et filiale de l'italien Fiat, s'est quant à lui félicité de son meilleur mois de novembre depuis 2007 aux Etats-Unis avec un bond de 16% sur un an des ventes, à 142275 unités.
C'est nettement mieux qu'anticipé par Edmunds.com, qui prévoyait une hausse de 10% pour Chrysler.
Les ventes ont été dopées par les gros 4x4 de Jeep (+30%) grâce au lancement de la nouvelle Cherokee, et par les véhicules lourds et gros pick-up RAM (+25%). En revanche la mini Fiat 500 a vu ses ventes chuter (-15%).
«Notre toute nouvelle Jeep Cherokee a pris un beau départ avec plus de 10169 unités vendues le premier mois après sa mise sur le marché», a noté Reid Bigland, directeur des ventes aux Etats-Unis.
«Toute incertitude économique ressentie par les acheteurs de véhicules en octobre semble un souvenir lointain», a commenté Edmunds.com, qui s'attend à ce que l'année finisse sur une «note très solide» pour le secteur automobile américain.
Edmunds mise sur une progression de 4,7% de l'ensemble du marché américain pour novembre, ce qui marquerait un ralentissement par rapport au bond de 10,6% d'octobre.