Les stocks de pétrole brut ont progressé deux fois plus qu'attendu la semaine dernière aux États-Unis, selon les chiffres hebdomadaires du département américain de l'Énergie (DoE) publiés jeudi.
Les réserves de brut ont augmenté de 5,9 millions de barils lors de la semaine achevée le 25 janvier pour s'établir à 369,1 millions de barils alors que les experts interrogés par l'agence Dow Jones Newswires prévoyaient une hausse de 2,7 millions de barils seulement.
Après avoir progressé de près de 2 millions au cours des deux dernières précédentes, elles se maintiennent bien au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année et sont en hausse de 8,9% par rapport à leur niveau d'il y a un an, a précisé le ministère.
Les stocks de produits distillés ont de leur côté reculé de 2,3 millions de barils à 130,6 millions de barils, alors que les experts prévoyaient une repli moins prononcé, de 900 000 barils.
Ces réserves, qui incluent le gazole et le fioul de chauffage et sont particulièrement surveillés par les investisseurs en période hivernale, sont en baisse de 10,2% sur un an.
Elles se maintiennent dans la limite inférieure de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
Les réserves d'essence ont, elles, enregistré un recul d'un million de barils, à 232,3 millions, alors que les analystes avaient parié sur une légère hausse de 200 000 barils.
Elles s'établissent toutefois dans la partie haute de la fourchette moyenne en cette période de l'année et sont en hausse de 0,9% par rapport à leur niveau de l'an dernier, a précisé le ministère.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont progressé de 2 millions de barils.
Côté demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 18,3 millions de barils de produits pétroliers par jour, soit 0,5% de plus qu'à la même période l'année dernière.
La demande de produits distillés affiche une baisse de 6,3% par rapport à la même période en 2012, tandis que la demande en essence a progressé de 3,0%.
Les raffineries américaines ont accéléré la cadence, fonctionnant à 85,0% de leur capacité contre 83,6% la semaine précédente.
Vers 15H50 GMT, le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en mars était en hausse de 18 cents à 97,75 dollars le baril sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).