La réponse : 3 400 milliards de dollars américains, selon le Fonds monétaire in ternational (FMI).
Ce chiffre est en fait revu à la baisse par les experts du FMI, qui avaient annoncé un chiffre de 4 000 milliards en avril dernier. Cette baisse s’explique notamment par le fait que l’on bénéficie maintenant d’une relative stabilité financière à l’échelle mondiale, en particulier sur les places boursières.
La crise est «officiellement» née en août 2007, avec l'explosion de la bulle des crédits immobiliers à risque. Deux années plus tard, les banques et autres institutions financières de la planète devront assumer cette facture de quelque 3 400 milliards de dollars américains, en raison de la baisse de la valeur constatée ou probable des actifs financiers qu'elles détiennent. Pour le FMI, quelque 94% des pertes seront à mettre sur le compte des banques américaines et européennes réunies.
À noter que ce nouveau chiffre de 3 400 milliards est appelé à encore changer durant les prochains mois, car les experts du Fonds considèrent qu’il y a encore une «incertitude considérable» en ce qui a trait à l’amorce de reprise que l’on perçoit à droite et à gauche. D’autant plus que plusieurs indicateurs économiques majeurs perdurent, voire s’enfoncent toujours, dans le rouge, à l’image du chômage.
Avec AFP.