Cofondateur de BlackBerry et longtemps figure emblématique du fabricant canadien de smartphones, Jim Balsillie ne possède plus aucune action de son ancienne entreprise, indiquent des documents déposés jeudi auprès des autorités boursières américaines (SEC).
M. Balsillie, qui avait finalement jeté l'éponge en janvier 2012 face aux difficultés de l'ex-RIM, a indiqué qu'il avait vendu les 26 millions de titres qu'il possédait (environ 5% du groupe), en date du 31 décembre 2012.
Incapables de freiner la chute l'ancien leader des smartphones, M. Balsillie et l'autre cofondateur, Mike Lazaridis, avaient été poussés à la porte de BlackBerry en janvier 2012 par le conseil d'administration, qui avait aussitôt nommé PDG l'Allemand Thorsten Heins, venu de Siemens.
Cette annonce intervient deux semaines après la présentation en grande pompe des deux nouveaux téléphones BlackBerry, Z10 et Q10, et du nouveau système d'exploitation de la société de Waterloo, BB10, avec lesquels le groupe joue son avenir.
Le marché semblait voir d'un bon œil la décision de M. Balsillie: le cours de l'action de BlackBerry gagnait 5,71% à 14,80 dollars à Toronto vers 14h25. C'est une hausse de 95% en six mois, mais ça reste bien loin des quelque 144 dollars atteints en août 2008.