Bon jeudi! Voici 10 informations qui méritent votre attention en ce vendredi 17 juillet.
1. Hillary Clinton a fait une promesse électorale qui ressemble à une proposition faite par le chef du Parti québécois, Pierre-Karl Péladeau. La candidate pressentie gagnante de l’investiture démocrate veut inciter les entreprises à partager leurs bénéfices avec leurs employés. L’ex-secrétaire d’État a promis d’adopter un crédit d’impôt de deux ans pour les entreprises qui partagent une partie de leurs profits avec leurs employés. Le crédit d’impôt représenterait 15% de la somme distribuée et serait limité à 10% du salaire de l’employé. En entrevue au journal Les Affaires, Pierre-Karl Péladeau, le chef du Parti québécois, a évoqué une idée semblable.
2. La Banque du Canada fait plus de dommage que de bien en abaissant son taux directeur, croit Kevin O’Lary, investisseur et vedette de Shark Tank (l’équivalent canadien-anglais de Dans l’œil du dragon). La banque centrale a ainsi envoyé un message au monde entier selon lequel l’économie canadienne est faible, a-t-il déclaré en entrevue à la chaîne CTV. Au bout du compte, M. O’Lary croit que la décision ne fera rien pour améliorer la situation économique.
3. Wall Street est hésitante après ce qui s’annonce comme une bonne semaine. Avant l’ouverture, les principaux indices pointent dans une différente direction tandis que le Nasdaq est porté par les forts résultats de Google (Nasdaq., GOOGL). Vers 6h45, le S&P 500 recule 0,01% et le Dow Jones perd 0,08% sur le marché hors cote avant l’ouverture. Le Nasdaq, pour sa part, monte de 0,28%.
4. L’action de Google (Nasdaq., GOOGL) devrait connaître une forte séance tandis que le titre gagne plus de 10% sur le marché hors cote. La société a dévoilé des résultats meilleurs que prévu tandis que sa nouvelle directrice des finances a fait part de son intention de réduire les dépenses du géant technologique.
5. De riches hommes d’affaires québécois risquent de perdre de l’argent en raison de leur investissement dans un prêteur hypothécaire en faillite, rapporte La Presse. Sécur Finance doit plus de 100 M$ à une centaine d’investisseurs, dont Érik Péladeau, le frère de Pierre-Karl Péladeau. La société offre des prêts hypothécaires « alternatifs » à des sociétés en difficulté de financement.
6. Lloyd Blankfein, le dirigeant de Goldman Sachs, est devenu milliardaire, selon une compilation effectuée par Bloomberg. L’homme d’affaires vaut 1,1 G$US. Sa fortune est répartie entre une participation de 500 M$ dans la banque d’affaires et des investissements personnels de 600 M$.
7. Le Syndicat national des travailleurs et des travailleuses des pâtes et cartons de Jonquière inc. (CSN), tiendra un point de presse durant lequel Alain Lampron, président de la Fédération de l'industrie manufacturière (FIM-CSN), Manon Tremblay, vice-présidente du Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay-Lac-Saint-Jean (CCSLSJ-CSN) et René Gélinas, président du syndicat feront le point sur la situation entourant la fermeture de l'usine de Graphic Packaging et sur le résultat de l'assemblée générale.
8. Le parlement allemand a donné le feu vert au troisième volet du plan d’aide à la Grèce. Il s’agissait de la dernière étape avant de pouvoir commencer les négociations sur le soutien de 80 milliards d’euros à la Grèce.
9. Maintenant que les négociations peuvent commencer, la Grèce s’est trouvée un allié pour faire contrepoids à l’intransigeance de l’Allemagne. La directrice du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, a affirmé, vendredi qu’un allègement de la dette grecque était indispensable à la viabilité d’une aide européenne à la Grèce.
10. Et finalement, peut-être que c’est l’Allemagne qui devrait songer à quitter la zone euro, et non pas la Grèce. C’est l’opinion d’un ancien dirigeant du Fonds monétaire international (FMI), qui a collaboré à mettre sur pied des précédents plans d’aide à la Grèce. Dans une lettre d’opinion sur le site Bloomberg, Ashoka Mody affirme que le départ de l’Allemagne entraînerait une baisse de la valeur de l’euro. Par ricochet, cela donnerait un coup de pouce aux pays moins productifs. Même si un mark allemand plus fort nuisait aux exportations, les «Allemands ordinaires » s’en trouveraient enrichis, car les biens importés seraient moins dispendieux.
Avec Business Insider, AFP, La Presse, Bloomberg, le National Post et Reuters