Les stratèges sont nombreux à enjoindre aux investisseurs de ne pas perdre confiance dans le marché haussier américain, après le plongeon de 11,1 % du S&P 500, entre le 21 mai et le 24 août.
La faiblesse de la Chine et des matières premières ne sont pas des obstacles à d'autres gains, bien que l'investisseur doive composer avec plus de volatilité et des rendements moindres, après six ans d'appréciation. Le multiple cours-bénéfice du S&P 500 est revenu à 15,5 fois, son plus bas niveau depuis octobre 2014, note Jonathan Glionna, stratège américain de Barclays. L'indice phare s'apprécie de 11 à 20 % sur un an lorsque son évaluation varie entre 15 et 16 fois les bénéfices. Le rendement que procurent les bénéfices des entreprises du S&P 500 frôle les 7 %, ce qui est nettement supérieur au rendement de 2 % qu'offrent les obligations de 10 ans. Son cours cible de 2 100 pour le S&P 500 laisse entrevoir un rendement total (avec les dividendes) de 10 % d'ici la fin de 2015 et de 4 % pour l'ensemble de l'année.