Cinq mois après son entrée en Bourse, le fabricant d’éclairages architecturaux DEL à haut rendement Lumenpulse (Tor., LMP, 17,86 $) fera son entrée le 1er octobre dans l’indice BMO de titres à petite capitalisation, un repère pour les 13,5 milliards investis dans les fonds de cette catégorie.
Après une entrée fracassante en Bourse en avril, qui a fair grimpé son actions jusqu'à 23,95 $ le 2 juillry, l'action de Lumenpulse a perdu 11 % cette semaine, dans la foulée de la vente par cinq actionnaires-fondateurs de 15 % de leurs actions pour 66,6 millions de dollars ou 19,50 $ chacune.
La venue de Lumenpulse dans l’indice de BMO survient au remaniement trimestriel de cet indice qui sert de point de référence à de nombreux fonds au pays.
La nouvelle Redevances aurifères Osisko (Tor., OR, 14,52 $) fait aussi partie des quatorze ajouts trimestres de l’indice.
Née après la vente d’Osisko à Agnico Eagle et Yamana Gold, la nouvelle société reçoit des redevances de 5 % de la production de la mine à ciel ouvert Canadian Malartic en Abitibi, ainsi que des redevances de 2 % sur le reste du portefeuille d'exploration canadien actuel d'Osisko.
Avec cet argent, Osisko compte acquérir des droits de redevances appartenant à d’autres sociétés minières en quête de financement ou encore acheter des parts de production de métaux de sociétés en train de mettre en valeur une mine.
Le recul de l’or a fait baisser son action de 12 % depuis le 2 juillet.
Propulsée par une acquisition, Amaya sort de l'indice
Propulsée par une acquisition, Amaya sort de l'indice
Thérapeutique Knight (Tor., GUD, 6,49 $) entre aussi dans l’indice. C’est la filiale de Laboratoires Paladin distribuée aux actionnaires de Paladin en mars 2014.
La société est dirigée par Jonathan Ross Goodman, l’artisan du succès phénoménal de Laboratoires Paladin, dont l’action a explosé de 1,50 à 142 $ en 19 ans, avant d’être vendue à Endo Health pour 3,2 milliards de dollars.
Knight vise encore une fois à acheter des droits de distribution de produits pharmaceutiques spécialisés et à les mettre en valeur en optimisant leur mise en marché.
Onze autres sociétés sortiront de l’indice, parce qu’ils ne rencontrent plus les critères d’admission.
Avec sa valeur boursière de 4,4milliards de dollars, le Groupe de jeux Amaya (Tor., AYA, 34,49 $) est devenu trop imposant pour faire partie de l’indice, dont la valeur maximum est 2,2 milliards.
En achetant Rational Group, exploitant du site de poker en ligne PokerStars et Full Tilt Poker, pour 4,9 milliards de dollars américains, Amaya décuple ses revenus à 1,8 milliard de dollars.
Pour bâtir son indice, BMO Marchés des capitaux choisit les 400 titres de l’indice principal S&P/TSX dont la valeur boursière individuelle équivaut à moins de 0,1 % de celle de l’indice.
Les titres doivent aussi enregistrer un volume de négociations d’au moins 12 millions de dollars, au cours des 12 mois précédant son inclusion dans l’indice.