La Bourse de Toronto a affiché une progression modeste lundi après l’annonce du PIB qui a augmenté de 6,1 % au premier trimestre au Canada. La progression de Bay Street a cependant été freinée par les marchés américains, fermés aujourd’hui à cause d’un jour férié.
La semaine s’annonce tout de même mouvementée selon Jean-René Ouellet, analyste financier pour Valeurs mobilières Desjardins, avec la Banque du Canada qui va probablement augmenter son taux indicateur demain et les données sur l’emploi très attendues des deux côtés de la frontière.
À cela, il faut ajouter les indicateurs de productivité des secteurs manufacturiers et non-manufacturiers aux États-Unis, en plus des ventes de maison et des ventes automobiles. « Nous allons voir ce que l’économie américaine a dans le ventre et savoir s’il y a vraiment une reprise et quelle est sa vigueur le cas échéant », a commenté M. Ouellet.
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Journée tranquille sur Bay Street
Le S&P/TSX a gagné 91,55 points lundi pour terminer la journée à 11 762,99 points. Le baril de pétrole s’est apprécié de 47 cents américains, à 74,44 dollars américains.
Le dollar canadien a grimpé de 0,77 cent américain à 95,83 cents américains.
L’or a pris 3,50 dollars américains, à 1 215,70 dollars américains.
Du côté de l’Europe et de l’Asie, la journée a été relativement tranquille aussi. Le FTSE de Londres perd 0,13% et le CAC de Paris recule pour sa part de 0,21 %. Le DAX de Francfort fait toutefois mieux : il gagne 0,31%.
L’euro demeure stable par rapport au dollar américain, à 1,2273 dollars américains. .
À Tokyo, le Nikkei a terminé la séance de lundi en hausse presque nulle de 0,06%.
Des attentes élevées pour l’emploi aux États-Unis
Les attentes semblent particulièrement élevées du côté de la création d’emploi aux États-Unis, souligne M. Ouellet. Les données particulièrement meilleures que prévues en avril ont contribué à gonfler l’appétit des observateurs, croit-il.
Au sud de la frontière, les analystes s’attendent à une création de plus de 500 000 emplois en mai, explique-t-il. Ils ont été surpris le mois dernier, avec 290 000 emplois de plus en avril dans l’économie américaine, 100 000 de plus que ce qu’ils attendaient.