L’arrivée du printemps pourrait porter un autre coup à l’or noir. Le prix du baril de pétrole pourrait tomber aussi bas qu’à 32 $US lorsque les Américains consommeront moins d’énergie pour le chauffage, croit les stratèges de la Bank of America.
L’équipe de stratèges constate que la température en février s’est trouvée sous les moyennes saisonnières sur un large territoire, incluant Atlanta et New York. Les chutes de neige record en Nouvelle-Angleterre ont aussi accru la demande d’énergie.
Ces conditions météorologiques ont apporté un soutien au prix du baril. Celui-ci s’est apprécié de 3,2 % en février, le premier gain mensuel depuis juin. Le pétrole se trouve tout de même 50% en dessous de ce qu’il valait en juin. «L’hiver rigoureux au nord-est des États-Unis a brièvement fouetté la demande, constatent les stratèges Francisco Blanch et Sabine Schels. Tandis que les réserves de pétrole sont bientôt remplies au maximum, la faiblesse du pétrole devrait se poursuivre au cours du deuxième trimestre. »
Les réserves de pétrole aux États-Unis ont atteint 434,1 millions de barils le 20 février. C’est un sommet depuis 1982.
Vers 9h24 mardi, le baril ajoute 0,28% à 49,67 $US.