Que faire avec les titres de Alcoa, CAE et Shoppers? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement.
Alcoa : baisse de prévisions
(AA, 11,92$ US)
Valeurs mobilières Desjardins renouvelle une recommandation d’achat.
John Redstone ramène de 1,10$ US la livre à 1$ la livre sa prévision de prix pour l’aluminium en 2010. Il invoque le retard du métal à suivre l’ascension des autres métaux. L’analyste estime cependant toujours que les données fondamentales pointent vers une hausse de prix pour 2011. Si le marché sera en équilibre en 2010, la demande dépassera l’offre l’an prochain et fera grimper le prix à 1,40$ US la livre.
Dans l’intérim, M. Redstone abaisse sa prévision de bénéfice 2010 de 0,70$ à 0,59$ US par action.
La cible est à 26,40$ US.
CAE : plus de demande semble en route
(CAE, 10,66$)
Stonecap Securities réitère une recommandation « surperformance ».
CAE annonce l’obtention de quatre contrats de simulateurs de vol d’une valeur de 65 M$. Deux proviennent de Korean Air et deux autres de Air China.
Scott Rattee souligne que l’annonce porte à 13 le nombre de commandes obtenues pour l’exercice en cours (fin d’exercice en mars) alors que la compagnie guide pour « au moins 20 commandes » sur la période. Il se dit de plus en plus confiant que son anticipation de 21 soit atteinte.
L’analyste indique que plusieurs annonces d’augmentation de production de Boeing et Airbus, de même que le lancement prochains de nouveaux appareils (comme la CSeries), augurent bien pour la demande en simulateurs de vol.
M. Rattee reconnaît qu’à 14,1 fois son anticipation 2012, le titre se négocie à prime sur ses comparables (11,5 fois), mais ajoute qu’il est à escompte sur sa moyenne historique de 16,7 fois.
La cible est à 12,50$.
Shoppers Drug Mart : les cinq prochaines années
(SC, 38,92$)
Banque Nationale Groupe financier renouvelle une recommandation « surperformance ».
Jim Durran note que les pharmacies de détail se sont fait servir tout un uppercut avec la réforme sur le médicament générique (toujours à être clarifiée au Québec).
L’analyste s’est cependant attardé à examiner le potentiel de croissance de la société. Il conclut que le bénéfice par action devrait croître d’au moins 10% au cours de chacun des exercices suivant 2012.
M. Durran cite diverses compressions, une restructuration des façons de faire, l’arrivée de marques privées, une croissance en superficie de plancher, etc.
Il augmente sa cible de 41$ à 43$.