La société d’ingénierie-construction a mis tout en œuvre pour redécoller en Bourse, mais de nouveaux obstacles se dressent sans cesse sur son passage.
SNC-Lavalin (SNC, 53,64$) a amélioré sa gouvernance et ses contrôles internes, a acquis la Britannique Atkins pour diversifier ses revenus et surtout se rapprocher du modèle moins risqué du génie-conseil, a abandonné la construction de centrales thermiques non rentables, a vendu des placements dans des infrastructures, etc.
Malgré tous ces efforts et le règlement prochain des accusations de corruption qui pèsent contre elle depuis 2012, l’action de SNC-Lavalin peine à se redresser.
Son action a perdu 6,2% depuis le début de l’année et se négocie au même cours qu’en avril 2008.
Article complet: Cinq relances québécoises sous la loupe
La rechute du pétrole et des métaux industriels cet été, provoquée par les craintes que les tarifs douaniers ralentissent l’économie mondiale, s’ajoutent à la liste des vents contraires qu’affronte l’entreprise.
Pour couronner le tout, de nouvelles tensions politiques entre le Canada et l’Arabie saoudite pourraient nuire à ses contrats dans ce pays qui lui procure 10% de ses revenus.
Les analystes ne perdent pas espoir que le titre de la société s’extirpe un jour de sa torpeur. Leur cours-cible moyen de 71,41$ laisse encore entrevoir un regain de 33,9%.
D’autres entreprises québécoises aspirent aussi à une relance ou un redressement. Découvrez quatre d’entre elles dans le dossier publié dans l’édition du 25 août du journal Les Affaires.