Les titres des sociétés canadiennes spécialisées dans l'extraction d'uranium ont dégringolé en bourse lundi matin dans un contexte d'incertitude quant à l'avenir de l'industrie mondiale de l'énergie nucléaire.
En fin d'avant-midi, l'action de Cameco (TSX:CCO), qui est le plus gros producteur mondial d'uranium, avait ainsi perdu près de 16 pour cent tandis que celle d'Uranium One (TSX:UUU) avait fondu de 26 pour cent.
Ce phénomène est un signe de l'extrême prudence des marchés, dans la foulée des incidents dans des centrales nucléaires japonaises situées dans des régions ébranlées par le séisme de vendredi dernier.
Lundi, la Suisse a laissé savoir qu'elle suspendait ses projets de construction de centrales nucléaires dans la foulée de ces problèmes. D'autres pays pourraient faire de même.