L’action de Bombardier se redresse sensiblement ce matin après avoir chuté à son plus bas niveau en trois ans hier.
Peu avant midi ce vendredi, l’action de Bombardier se négociait à 3,05$ à la Bourse de Toronto, une hausse de 0,07$ ou de 2,34% depuis l’ouverture des marchés.
Hier, son titre a croulé de 6,27%, sous la barre des 3$, à 2,99$, à la suite de transactions ayant impliquées plus de 43M$ d’actions. Bombardier a aussi annoncé en cours de journée qu’elle repoussait l’émission d’1G$ de dettes annoncée préalablement.
Il n’en fallait pas plus pour que l’action du manufacturier d’avions et de matériels ferroviaires atteigne son niveau boursier le plus bas depuis mars 2009. À l’époque, le titre de Bombardier avait vu sa valeur fondre jusqu’à 2,34$.
Mercredi, l’agence de notation Standard & Poor's (S&P) a abaissé d'un cran la note de Bombardier, après la présentation de faibles résultats financiers la semaine précédente. S&P a fait passer la note de Bombardier à BB, contre BB+ auparavant, en raison de la capacité de la firme à générer des revenus beaucoup plus faibles que prévu, cette année.
Lundi, l'agence de notation financière Fitch avait abaissé la note de Bombardier de BB+ à BB, citant le rétablissement plus lent que prévu du marché des avions régionaux et d'affaires et des défis auxquels fait face la branche ferroviaire du groupe.
Ces deux décotes consécutives ont forcé Bombardier à repousser l’émission de 1 G$ de dette. Selon une source anonyme cité par Bloomberg, Bombardier planifiait émettre des billets de premier rang de huit et dix ans afin de recueillir cette somme.
Isabelle Rondeau, de Bombardier, a refusé de préciser hier à quand Bombardier repoussait son projet d’émission d’obligation.
À son niveau le plus élevé, l’action de Bombardier a clôturé 26$. C’était il y a douze ans, le 29 septembre 2000.
Au cours des cinq dernières séances, l’action de Bombardier a perdu 0,36$, ou 10,50%. Depuis le début de l’année, elle a perdu 0,99$ ou 24,38%.