Wall Street et Toronto ont nettement monté vendredi, le Nasdaq (+1,06%) atteignant un niveau sans précédent, après d'excellents chiffres sur l'emploi américain qui ont rasséréné sur les perspectives de l'économie: le Dow Jones a pris 1,04%.
Voici l'état des marchés à la fermeture:
- À Toronto, le SPTSX grimpe de 0,83% à 14648 points
- À Wall Street, le SP500 a pris 0,86% pour finir à quasiment 2183 points
- Le Dow Jones affiche également une hausse de 1,04% à 18543 points
- Le Nasdaq touche un sommet avec une progression de 1,06% à 5221 points
- Le dollar canadien est lui en baisse de 1,12% à 0,7595 $US
- L'or est également en chute de 1,85% à 1342$
Selon des résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average a gagné 191,48 points à 18.543,53 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 54,87 points à 5.221,12 points, un niveau jamais vu en clôture. L'indice élargi S&P 500 a avancé de 18,62 points, soit 0,86%, à 2.182,87 points, là aussi un record.
«Ce qui domine, ce sont les chiffres de l'emploi», a souligné Michael James, de Wedbush Securities. «Ce n'est pas étonnant de voir la Bourse aller mieux si l'emploi va mieux.»
De fait, le gouvernement américain a fait état de chiffres presque idéaux pour juillet, avec notamment une poussée inattendue des créations nettes de postes ainsi qu'un taux de chômage stable à moins de 5%.
«Ce qu'il faut avant tout en retirer, c'est que l'économie américaine continue peu à peu à s'améliorer», a insisté M. James. «Peut-être qu'elle ne fait pas d'éclat, mais elle reste le meilleur endroit où investir en Bourse dans le monde.»
Ce rapport a contribué à dissiper la morosité ambiante depuis la publication voici une semaine d'estimations très décevantes sur la croissance américaine au dernier trimestre, à guère plus de 1% du produit intérieur brut (PIB).
Or, au-delà des chiffres sur les embauches et le chômage, les détails du rapport de vendredi donnent d'autres raisons aux investisseurs d'être optimistes, dont une légère progression des salaires.
«On a les ingrédients pour retrouver la confiance qui manquait aux investisseurs», a assuré Gregori Volokhine, de Meeschaert Financial Services.
Dans ce contexte, l'annonce d'une forte aggravation du déficit commercial en juin aux Etats-Unis n'a en tout cas guère semblé retenir l'attention.
«Il faudrait vraiment une mauvaise nouvelle économique, aux Etats-Unis ou dans le reste du monde, pour que la Bourse se replie franchement», a conclu M. James.
Le marché obligataire reculait nettement. Vers 20H20 GMT, le rendement des bons du Trésor à 10 ans montait à 1,584% contre 1,507% jeudi soir, et celui des bons à 30 ans à 2,312% contre 2,256% auparavant.