C’est jour J pour trois Québécoises. Ce soir, à la fermeture des marchés, Dollarama entrera dans le club sélect des 60 plus grosses pointures de la Bourse torontoise, soit l’indice S&P/TSX 60.
En même temps, le distributeur de pièces de rechange et de peinture pour automobiles, Uni-Sélect ainsi que le fabricant de traverses de chemin de fer et de poteaux de bois Stella-Jones feront leur entrée dans l’indice général S&P/TSX.
Il aura fallu moins de six ans à la chaîne de magasins de produits bon marché Dollarama(Tor., DOL,86,17) pour se hisser dans l’indice des 60 sociétés les plus importantes du TSX.
Signe des temps durs pour le secteur de l’énergie, le détaillant remplace le géant albertain de la production l’électricité, Transalta(Tor., TA).
Dollarama a franchi la barre symbolique des 10 milliards de dollars de valeur boursière en juillet. Elle était alors la dixième entreprise québécoise à franchir ce seuil.
L’action de Dollarama a ensuite perdu quelques plumes pendant l’été, mais ses résultats exceptionnels ont tôt fait de faire rebondir son titre.
Lisez le texte sur les résultats du deuxième trimestre.
La société a ajouté un milliard de dollars à sa valeur boursière depuis juillet, à 11 milliards de dollars.
Son action s’est en effet offert un nouveau sommet historique de 88,65$, le 16 septembre.
Dollarama est le deuxième détaillant québécois à faire son entrée dans l’élite de la Bourse canadienne. En décembre 2014, Alimentation Couche-Tard(Tor., ATD.B,60,51$) s’était également hissée dans l’indice S&P/TSX 60. Lisez notre texte sur ce sujet.
Uni-Sélect a plus que doublé depuis un an
Uni-Sélect a plus que doublé depuis un an
Sans tambour ni trompette, Uni-Sélect(Tor.,UNS,55,97$) a plus que doublé sa valeur depuis un an, ce qui lui vaut d’entrer dans l’indice S&P/TSX.
Robert Chevrier, l’expert en distribution qui est revenu présidé le conseil den mai 2012, pour piloter une revue stratégique d’Uni-Sélect, doit s’en frotter les mains.
Le distributeur a franchi le cap du milliard de valeur boursière en juin dernier, ce qui en faisait alors la quarantième milliardaire de Québec inc.
L’entreprise dirigée depuis le 1er août par Henry Buckley, a récolté 340M$ de la vente de sa filiale américaine de distribution de pièces, sommes qui servent aujourd’hui à une nouvelle phase d’acquisitions, dans les pièces de rechange au Canada et dans la peinture automobile aux États-Unis.
Stella-Jones garde le cap sur sa stratégie rentable
Quant à Stella-Jones (Tor.,SJ,44,25$), son président Brian McManus continue de consolider son industrie et de percer de nouveaux marchés tel que le marché du bois d’œuvre à usage résidentiel, ainsi que la région du sud des États-Unis.
Son action a explosé de 51% depuis un an. Son sommet historique de 47,37$ a été établi en mai dernier.
«Stella-Jones continue de se concentrer sur la création de valeur pour les actionnaires en optimisant la productivité de son réseau et en demeurant à l’affût d’occasions rentables afin d’étendre davantage sa portée dans l’industrie du traitement du bois, » a déclaré le président et chef de la direction, lors du dévoilement des résultats du deuxième trimestre, le 7 août.