Amaya Gaming Group (TSX Crois., AYA, 7 $)
L'entreprise de Pointe-Claire fournit une variété de produits et de services aux exploitants de casinos, tels que des machines à sous et des jeux en ligne. Neil Linsdell, analyste chez Industrielle Alliance Valeurs mobilières, recommande l'achat du titre. Il estime qu'Amaya devrait tirer l'essentiel de sa croissance de Cadillac Jack, le fabricant de machines à sous situé en banlieue d'Atlanta qu'elle a acheté en 2012.
L'analyste considère que le titre pourrait également bénéficier de la légalisation des jeux de hasard en ligne par l'État du New Jersey. Toutefois, il n'en a pas tenu compte en établissant son cours cible à 9 $. «La croissance venant du jeu en ligne pourrait être exceptionnelle, mais elle ne se reflète pas vraiment dans le cours, car il y a beaucoup d'incertitude», explique M. Linsdell.
L'État du New Jersey a reçu 37 demandes de licences et on ne sait pas comment Amaya tirera son épingle du jeu. On devrait en savoir plus d'ici le 26 novembre, lorsque les premiers casinos en ligne légaux commenceront leurs activités au New Jersey. Il est à noter que ces derniers devront être associés à l'établissement d'un casino situé dans l'État.
Amaya, dont la plateforme de jeu en ligne permet à Loto-Québec d'exploiter Espace Jeu, a toutefois l'avantage de pouvoir offrir une expérience sur le Web cohérente avec celle d'un casino. En effet, on peut prévoir que les jeux sur ses machines à sous pourront aussi être offerts en ligne.